Comment choisir un objectif ? Mieux vaut-il prendre celui-ci ou celui-là ? Cette question est énervante, car compliquée à répondre. Tout d’abord parce que je n’ai pas la prétention de connaître tout ce qui existe. Ensuite, je ne vous connais pas, vous, vos goûts photographiques et vos aspirations. Néanmoins, il est possible de vous donner quelques conseils afin de vous aider à faire un choix. Il s’agit plutôt d’une série de questions à se poser.
Choisir un objectif : sujets à évacuer
L’objectif à tout faire
Oui, il existe des objectifs capables de photographier de 18 mm à 300 mm, voire plus. Et oui, vous pouvez envisager son acquisition.
Mais peut-il être bon ?
S’il y a un énorme côté pratique que je ne saurais nier, il faut avoir l’honnêteté de dire que ces objectifs sont, trop souvent, bon en rien et mauvais en tout. Ils ont comme intérêt de couvrir une large plage de focale et d’être légers. Pour de nombreux photographes amateurs, c’est largement suffisamment. Et je ne peux les en blâmer, car ces objectifs remplissent consciencieusement leur rôle.
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En dehors de cela, les mauvais points sont à tous les étages :
- Les ouvertures proposées ne sont pas lumineuses et, de plus, elles ferment très vite. Par exemple, le 18-270 qui a comme ouverture glissante 3.5-6.3. Ce n’est que sur la plage de focale allant de 18 à 21 mm qu’il sera à f/3.5, soit 3 petits mm… Dès 22 mm et jusqu’à 35 mm, son ouverture maximale sera à f/4 avant de passer à f/5.6 entre 35 et 80 mm. Au-delà, ce sera f/6.3 ! Même si on prendra plus souvent des photos au-delà de f/7, cela limite l’utilisation en intérieur ou par temps compliqué. Il faudra compenser en montant dans les ISOs et/ou en abaissant les vitesses.
- Ces objectifs font l’objet de défauts difficiles à compenser simplement. Les formules optiques utilisées pour permettre de tels objectifs obligent à des compromis qui se voient. On peut avoir une distorsion en barillet à et une distorsion en coussinet selon les focales.
- Le prix est imbattable, le poids aussi. Ce qui implique du plastique partout et l’absence de moteur silencieux (trop cher).
- Quand un objectif de type 18-270 avec 16 lentilles ne pèse que 450 gr, cela veut dire qu’elles ne sont pas en verre ! La qualité optique ne pourra pas être au top.
Des exceptions ?
De manière générale, j’ai tendance à proscrire tout objectif dont la plus longue focale est plus de 4 fois supérieure à la courte focale. Le ratio d’un 18-270 étant de x15, il ne faut pas espérer de miracle. Mais il existe des exceptions, généralement pour des objectifs ayant un ratio compris entre 4 et 6,5.
Comme chez Pentax le DA 16-85/3.5-5.6 qui, malgré son ratio de 5.3, s’en sort plutôt bien même s’il n’excelle pas. Toute marque dispose d’objectifs aux performances similaires. Ce n’est pas propre à Pentax. Il y a ainsi d’excellents 24-105 ou 24-120 en f/4, chez Canon, Nikon ou Sigma par exemple. Dès lors, pourquoi s’en priver si cela correspond à vos besoins. Si Pentax proposait un jour un 18-105 en f/2.8 pour APS-C, j’envisagerais de l’acheter pour des voyages légers !
Doit-on totalement exclure les objectifs au ratio démesuré ?
On ne peut pas totalement les exclure. Alors que je viens d’essayer de démontrer que ce n’était pas une bonne idée d’acheter de tels objectifs, cette affirmation semble contradictoire. Pourtant, il existe de très nombreux cas où ces objectifs sont suffisants, comme :
- Quand on fait peu de photos à l’année.
- Quand on débute et qu’on ne sait pas encore quelles pratiques vont nous intéresser.
- Combler un manque occasionnel. Acheter un 150-450 parce qu’on va faire un safari semble superflu alors qu’un 70-300 pourrait faire l’affaire.
D’où la nécessité de réfléchir sur son besoin réel et sa pérennité.
Focale fixe ou zoom ?
Certains photographes ne vont jurer que par les focales fixes, car « c’est ce qui se fait de mieux ». Dans les faits, une image prise avec l’aide d’une focale fixe sera souvent meilleure que celle faite avec un zoom. Surtout si ces derniers sont de type « à tout faire ». De plus les focales fixes ont la particularité de pouvoir disposer d’ouvertures non accessibles aux zooms. Donc si vous désirez des ouvertures de type f/1.4 ou f/2, c’est vers les premiers qu’il faudra impérativement se diriger. Mais les petits zooms ont fait d’importants progrès. À ouverture égale, les zooms haut de gamme parviennent même à rivaliser. Les négliger est donc une erreur.
Étant assez agnostique sur ce sujet, il s’agit selon moi d’un point de détail pour ergoteur. Les deux ont du pour et du contre. Si les focales fixes sont meilleures en qualité optique et plus légères, pour couvrir le même range qu’un zoom il en faudra plusieurs. Ce qui augmentera le poids total et le coût financier. Sans compter qu’il arrivera que des focales n’existent pas… où plus ! Car il y a des focales qui ont disparu sur le chemin de la vie des objectifs.
Par exemple, chez Pentax, un zoom comme le DFA 70-210/4 ne peut être remplacé qu’aux extrémités, par le FA 77/1.8 et le DA * 200/2.8, même s’il existe un DFA 100/2.8 plutôt orienté macro. Exit les 135 mm ! Attention, ce cas est vrai pour Pentax, mais pas forcément pour d’autres marques qui proposent toujours des focales de type 135 ou 150, voire 180 mm !
Quelle utilisation ?
Déterminer son besoin est la première partie du chemin à accomplir pour choisir un objectif. Sans doute la plus importante, même s’il restera des points importants en suspend. Pour moi, il s’agit DU critère qui va permettre ce choix. Sinon, commence savoir ce que l’on doit/veut acheter ?
Que souhaitez-vous prendre en photo ?
Pour choisir un objectif, il vous faut répondre à cette question. Le schéma ci-dessous vous permettra de déterminer la ou les focales dont vous aurez besoin pour remplir vos cas d’utilisation.
Un objectif est conçu pour répondre à un type d’utilisation. Certains sont plus orientés portraits (comme le 50, le 85, voir le 105), tandis que d’autres seront plus à l’aise pour le paysage (comme les GA et autres UGA). Mais il ne s’agit pas d’une vérité absolue, car on peut faire du portrait avec un 21 mm et de la photo de paysage avec un 200 mm. Les résultats seront différents (certes, du paysage avec un 600 mm, cela risque d’être un peu compliqué, je le concède). Il n’empêche qu’utiliser un objectif de manière différente de son usage premier est riche d’enseignement. Cela change des habitudes et oblige à trouver de nouveaux repères, à sortir de la routine.
Si les sujets sont variés, il faudra peut-être se diriger vers plusieurs objectifs. Mieux vaut en deux excellents qu’un seul mauvais.
Focale et équivalence
Toutes les focales sont données pour des capteurs de type plein format. C’est un héritage du passé, lorsque la référence était le film argentique 24×36. Jusque là, tout va bien. Quand le capteur de votre appareil est plus petit ou plus grand, le champ visuel proposé se modifie. Il y a un facteur d’agrandissement.
En pratique, un 18 mm monté sur un APS-C proposera le même champ visuel qu’un 27 mm sur un FF. Toujours sur APS-C, un 50 proposera un champ visuel proche d’un 76 mm. Ce phénomène est appelé parfois « crop factor », « coefficient multiplicateur de la focale », etc. Ce qu’il faut retenir, c’est que sur APS-C le champ visuel réel proposé sera de 1,5 x celle de la focale (1,6x pour les APS-C Canon), tandis que pour les capteurs micro 4/3, ce sera 2x la focale.
Focale | Plein Format | APS-C | Micro 4/3 |
15mm | 15 mm | 22,5mm | 30mm |
24mm | 24mm | 36mm | 48mm |
70mm | 70mm | 105mm | 140mm |
100mm | 100mm | 150mm | 200mm |
Les autres questions
L’ouverture maximale
Un rappel. Plus l’ouverture du diaphragme de l’objectif est grande, plus il y a de lumière qui parviendra à atteindre le capteur durant un laps de temps X. Plus l’ouverture est petite, moins il y aura de lumière durant le même interval de temps. Là où cela se complique, c’est dans la notation. Plus le chiffre derrière le f/ est petit, plus grande est l’ouverture. Plus le chiffre est grand, plus petite est l’ouverture. f/1.4 est synonyme de grande luminosité, f/22 est synonyme de faible luminosité.
Il existe plusieurs avantages à ce qu’un objectif dispose d’une grande ouverture :
- Faciliter la tâche de l’autofocus. Ce dernier ayant besoin de lumière, l’impact est direct. Ce qui explique aussi que des objectifs ouvrant à f/6.3 éprouvent des difficultés à effectuer la mise au point. On entend d’ailleurs souvent le moteur « pomper », l’AF n’arrivant pas à accrocher un point.
- Permettre la prise de vue en conditions de basse lumière sans (trop) forcer dans les ISOs et/ou descendre trop bas dans les vitesses. Certes il y a des risques de flous (de profondeur), mais il est moins ennuyant qu’une photo trop bruitée ou très floue parce que la vitesse était trop basse pour compenser les mouvements du corps.
- Créer de jolis flous artistiques grâce à une profondeur de champ réduite (le fameux bokeh).
Mais attention, les objectifs à grande ouverture ont des inconvénients. Le poids et le prix ont tendance à augmenter exponentiellement à l’ouverture ! Plus l’ouverture est grande, plus l’objectif sera cher. Plus l’ouverture sera petite, moins il sera cher. Par exemple, le DFA 70-210 qui a une ouverture de 4 contre 2.8 pour le DA * 70-200 soit à peine un diaph de moins, est 2 fois moins lourd et un tiers moins cher ! Et comme j’ai les 2, il m’est possible d’affirmer que le premier ne démérite absolument pas.
À quelques rares exceptions près (essentiellement des focales fixes), un objectif peu cher signifiera souvent ouverture maximale peu lumineuse. Avec les limitations afférentes, reflet inversé des avantages indiqués précédemment.
Objectif stabilisé ou pas ?
Dans le monde Pentax, la question ne se pose pas. Tous les objectifs sont stabilisés naturellement puisque les boîtiers de la marque ont une stabilisation mécanique au niveau du capteur. Sony fait désormais de même ainsi que Panasonic et autre Olympus. Nikon vient de s’y mettre avec les hybrides Z tandis que Canon semble l’envisager fortement, a priori dès leur prochain EOS R haut de gamme (à vérifier avec les futurs R5 et R6 en approche). Sinon, il en en passer par l’achat d’objectif stabilisé, plus cher, plus lourd.
L’intérêt de la stabilisation est qu’à focale et ouverture égale, on peut réduire la vitesse d’obturation d’environ 3 à 5 crans de vitesse (en moyenne) sans risquer un flou de bougé. La prochaine version du système SR de Pentax (le SR III) permettrait d’atteindre 7 stop. Pour rappel, la vitesse minimale théorique est de 1/focale utilisée. Si la focale est de 300 mm, la vitesse minimale serait sans stabilisation de 1/300siècle
Focale (FF) | Plein format | APS-C Pentax | |||
Sans SR | Sans SR | SR | SR-II | SR-III | |
50 mm | 1/50s | 1/80s | 1/40s | 1/25s | entre 1/20 s et 1/15 s |
100 mm | 1/100s | 1/160s | 1/80s | 1/50s | entre 1/40 s et 1/30 s |
200 mm | 1/200s | 1/320s | 1/160s | 1/100s | entre 1/80 s et 1/60 s |
300 mm | 1/300s | 1/500s | 1/250s | 1/160s | entre 1/125 s et 1/100 s |
Dans la pratique, pour les objectifs dont la focale est inférieure à 70 mm, l’intérêt de la stabilisation est faible, tandis qu’il est important pour les longues focales.
Objectif macro ou pas ?
Adeptes de la photo macrographique ? Investir dans un objectif dédié est une obligation. Ils ont comme particularité de permettre une mise au point très rapprochée du sujet. Ils permettent que l’insecte (ou la fleur ou l’objet) photographié ait la même taille sur le capteur que dans la réalité. C’est le fameux « rapport de reproduction 1:1 ».
Attention, certains objectifs se désignent comme étant macro alors qu’ils ne le sont pas. Un vrai objectif macro doit avoir une distance de mise au point très courte (souvent entre 30 et 40 cm) et un rapport de reproduction de 1:1 (voire plus).
Pour découvrir la macro sans vous ruiner, vous pouvez investir dans des bagues allonges.
Quelle marque acheter ?
Les objectifs de la marque sont censés être meilleurs que les autres. Sauf qu’il existe dans toute famille des canards boiteux. Et que les fabricants indépendants ont énormément progressé. Les Sigma des séries Art ou Contempary sont excellents, comme la toute récente gamme G2 de Tamron (à noter que certaines chaînes de production de Tamron fabriquent des optiques Nikkor pour le compte de Nikon, ce qui indique un niveau important dans la qualité de fabrication). Irix n’est pas en reste de son côté, tandis que Samyang et Venus Optique tentent de progresser en qualité.
Aujourd’hui, acheter du Sigma, du Tamron ou de l’Irix doit être largement envisagé. Je serais plus dubitatif sur les autres marques, à réserver pour des optiques que vous ne comptiez pas acheter au départ et qui seront peu utilisées. Quant aux marques « artisanales » comme les 7artisan et autres Meyer Optik, je n’ai pas d’opinion à formuler n’ayant jamais eu en main.
Et pour finir, l’achat
Avant l’achat
Tester un matériel est la seule façon de vous faire une idée concrète de la qualité de l’optique et voir si elle vous correspond. Certes, il y a des sites, des blogs et des revues qui font des tests de matériels. Mais la plupart du temps ces tests sont très orientés techniques, oubliant l’aspect photographique et le terrain. Sans compter qu’il existe un risque de parti-pris, même si les auteurs s’en défendent. Quand, sur certains sites dits « généralistes », on loue la gloire d’une marque tout en étant négatif sur les autres, on est en droit de douter de la sincérité de l’auteur et s’interroger sur la pertinence des articles.
Pour des sites ou blogs dédiés à une marque en particulier, le parti-pris ne peut pas exister de la même façon.
Acheter du matériel neuf
Si vous achetez du matériel neuf, préférez un magasin physique spécialisé autant que possible. À force d’acheter sur Internet, ils finiront par disparaître et vous n’aurez plus la possibilité de tester avant d’acheter. Très souvent, si vous venez avec votre appareil et votre carte mémoire, le vendeur vous laissera essayer. Du moment que vous échangez et que vous lui expliquez votre démarche. Et que vous achetez chez lui.
Côté garantie… Durant la durée de celle-ci, c’est le vendeur originel qui fait office d’intermédiaire. En cas de panne, il faudra s’adresser à lui ou au SAV directement. Si l’achat s’est effectué sur Internet, les délais peuvent s’allonger. Si vous allez dans un magasin physique de type Camara, Images Photo, Phox, Fnac/Darty, ou autres, pour un objectif acheté sur AtoZ, grandes sont les chances qu’il refuse une prise en charge. À juste titre. Ce n’est pas à lui de prendre en charge les frais pour un objectif acheté ailleurs. Oui il y a bien une garantie constructeur, mais celle-ci s’active par l’intermédiaire du vendeur d’origine. Il n’est pas possible de gagner en permanence.
Acheter du matériel d’occasion
N’hésitez pas à acheter du matériel d’occasion. Sauf à tomber sur un sagouin qui s’en fiche du matériel, la très grande majorité des particuliers sont des personnes qui ont pris soin de leur matériel. L’achat d’occasion est une des meilleures façons d’acquérir du matériel moins cher. Un matériel doit vivre et s’il ne sert plus chez l’un, nul doute qu’un autre pourra en avoir une utilité. Accessoirement, en tant que vendeur, selon vous permettra de financer du matériel neuf (surtout les boîtiers) plus facilement.
Par contre, essayer d’éviter les achats à distance, sauf si vous connaissez le vendeur. En cas de problème comme le matériel qui ne correspondrait pas à ce qui était attendu, ce sera très compliqué de se faire rembourser. À noter que les magasins physiques spécialisés en photographie proposent souvent un rayon occasion.
Remarques
La qualité a un prix. En règle général, plus un matériel est cher, plus il est de qualité. Et c’est vrai, enfin la plupart du temps. Il arrive que soit vendu à prix d’or un produit bas de gamme sous le prétexte de la marque.
Vous n’êtes pas obligé d’acheter du matériel haut de gamme en permanence. Il faut en avoir l’utilité. Ainsi, il vaut mieux se faire plaisir sur un objectif, celui que vous utilisez régulièrement, et prendre des objectifs un peu moins bons pour ceux qu’on utilise occasionnellement.
Quand on démarre et qu’on ne sait pas si la photographie va perdurer comme passion ou hobby, il vaut mieux acheter un objectif de qualité correcte sans être haut de gamme et un boîtier « bas de gamme » que l’inverse. Dans la pratique, chez Pentax, l’association K-70 & DA 16-85 est préférables au binôme KP & DA 18-270. Vous ferez de bien meilleures photos avec le premier couple, ce qui vous donnera peut-être l’envie de continuer.
Il n’y a aucune obligation de renouveler un matériel existant tous les ans. Sauf erreur initiale ou volonté d’avoir une meilleure version, vous investissez dans un objectif pour longtemps. Côté boîtier, c’est un peu différent. Même si des marques renouvellent leurs boîtiers une fois par an, c’est uniquement pour des raisons marketing. Il n’y a pas de vraies évolutions majeures nécessitant un changement annuel. Depuis quelques années, il faut patienter 3 à 4 ans (ou plus même) avant que le saut technologique vaille la peine d’un renouvellement.
L’heure du choix
Évidemment que le budget va déterminer votre achat, mais après que vous avez déterminé votre besoin. Lors des précédentes étapes, vous vous êtes posé un certain nombre de questions qui ont permis de réduire vos choix.
- Que souhaitez-vous photographier ?
- Quel type de focale avez-vous besoin ? Grand-angle, focale standard, téléobjectif, zoom ou focale fixe…
- L’ouverture maximale est-elle déterminante pour vous ? Jusqu’à quelle ouverture êtes-vous prêt à monter ?
Il ne vous reste plus qu’à aller inspecter les catalogues des différents constructeurs d’optiques et d’appliquer les critères issus des 3 réponses ci-dessus. Une petite sélection d’objectifs se dessinera naturellement. Cette sélection sera affinée par :
- Les critiques et tests,
- Votre propre ressenti quand vous irez le/les tester,
- Votre budget.
Le choix final fait, il ne restera qu’à faire chauffer la carte bancaire et aller prendre des photos !
Crédit photo & illustration : © fyve, sauf image d’en-tête trouvée sur Internet