Confinement. Un mot jamais utilisé par le président durant son allocution de lundi. Mais si présent. Si réel désormais. Confinement, cela veut dire être enfermé dans un lieu étroit, avec interdiction d’en sortir.
Confinement, confiné, enfermé. Je n’aime pas être enfermé. J’ai besoin de sortir, de me promener et prendre des photos de personnes, de paysages, de la vie. Le WE dernier, à peine parti pour la montagne que j’étais déjà de retour chez moi. Mon prochain séjour à Venise est tombé dans les eaux du canal. Et depuis ce mardi midi, je suis chez moi, seul. Certes, il y a bien mon travail que j’effectue à distance sur des projets désormais en jachère, le temps que la crise se résolve. Mais l’interaction humaine est inexistante ou presque.
Je n’aime pas l’idée du confinement. Mais j’aime la vie. Alors, je vais rester chez moi. Parce que les médecins ont raison. Il faut limiter au maximum toutes les interactions possibles afin d’éviter de répandre le virus. Au moins la moitié de la population française devrait l’avoir. Cela veut dire que j’ai une chance sur 2 de contracter ce Covid-19. Si c’était le cas, que mon confinement permettra au moins de ne pas le transmettre. À ma famille, à mes proches, à mes voisins. Soyons donc tous citoyens et respectueux des autres. Restons chez soi confinés. Respectons ce mot d’ordre. Protégeons-nous.
Mon activité photographique va se réduire drastiquement. Certes, j’ai un petit stock de photos non encore traitées. Mais ce stock est petit, très petit. Pas même 400 images. Il ne faudra pas longtemps pour en sortir quelque chose.
Je profiterais certainement du début de la nuit pour sortir un peu. Faire un peu d’activité physique autour de chez moi. Je deviendrais fou si je devais rester cloîtré dans 2 pièces les 40 prochains jours. La nuit, je ne rencontrerais pas grand monde. Les interactions seront inexistantes et les barrières de sécurité respectées. C’est ce qui compte. Peut-être alors que j’emporterai mon appareil photo. On ne sait jamais…