J’avais plein de projets pour ce début de confinement, tellement j’étais débordant d’un certain enthousiasme. Sauf que je n’ai rien fait. Les premiers jours, c’était repos, car il fallait remettre de l’énergie dans le corps. Je me rends compte quelques jours plus tard que le déficit était abyssal. Trop longtemps les signaux ont été négligés et le précipice d’un nouveau burn était devant moi. Quelques jours de repos à ne rien faire. Strictement rien.
Depuis, le travail a repris. À un rythme différent. Télétravail parce que se déplacer, c’est illusoire et que mon job peut s’effectuer à distance. Avec un briefing tous les matins afin d’être sûr que tout le monde sache ce qu’il doit faire. Si je n’approuve pas forcément, je dois reconnaître que cela a l’immense mérite de lancer la journée. De poser un rythme. Ce n’est pas parce que l’on est chez soi que l’on doit ne rien faire.
Côté photo, jusqu’à ce matin, je n’avais rien fait. Pourtant, je m’étais promis de terminer mes articles en retard, de terminer l’éditing des vieilles photos, celles d’avant 2015. Et tant d’autres choses, comme sortir un soir, vers 21h, histoire de faire quelques clichés. Rien. Nada. Ce matin ce fut différent. Un besoin impérieux d’aller m’oxygéner le cerveau. Une ballade à pied et à vélo, avec l’appareil photo. 150 clichés qu’il faudra trier.
Au boulot !