Alors que l’année s’achève, j’ai comme un goût d’inachevé. Comme si on (je ?) ne l’avait pas vraiment vécu. Un peu, beaucoup, par procuration. Le Covid aura mis le désordre un peu partout (et cela continue). On a cherché le goût du vrai soleil dans le nez, la bouche, les oreilles. Avec le masque, cela n’a pas été simple. Il y a un sentiment d’être passé à côté de tellement de choses. Bouffé par l’inquiétude de chopper cette saleté, bouffé par des décisions politiques qu’on peine à comprendre et parfois à admettre. Difficile de trouver du positif à cette année où Bébel a été faire un nouvel itinéraire d’enfant gâté, et que peut-être Sabine Weiss a décidé d’aller lui tirer son portrait en le rejoignant.
Je ne déprime pas. Je trouve juste que 2021 n’entrera pas dans les annales, sauf à coup d’opérations coup de poing d’un brigadier… Il n’y a pas eu beaucoup de bonnes nouvelles à se mettre sous la dent, faut le reconnaitre.
What now ? Demain c’est le 31 décembre. Le soleil est absent du ciel parisien et la douceur s’installe en France en cette fin d’année. Le moment d’exhumer du fond des disques durs des clichés en provenance de la Corse. C’était il y a de longs mois… Oubliés, va comprendre comment, pourquoi.
Pour la galerie 1, c’est l’intérieur de la Corse, du côté des piscines naturelles de Cavu. L’eau est fraiche, mais on peut s’y baigner, surtout après une petite promenade.
Pour la galerie 2, c’est une ballade en mer, entre Porto-Vecchio et les îles Lavezzi. Au programme ce jour-là, bateau, bière, punch, vin, charcuterie corse, baignade en mer… Ou comment passer une bonne journée à (presque) ne rien faire. C’est comme cela que je comprends les vacances.
