Influence psychotique ?

Miss K

 

Parfois, c’est difficile d’écrire les quelques mots d’accroche pour présenter la nouvelle galerie. Mais les mots me semblent si usés, comme écrits à la craie. Trouver 42 idées originales, c’est une mission impossible. 42 ? Oui, au final l’année 2020 proposera 42 galeries. Ne comptez pas, celle de ce soir est la 40ème. Un retour aux sources avec du studio et une personne face à l’objectif.

 

Car au fond, ce que j’aime le plus photographier, c’est les gens. Même si je me débrouille plutôt bien avec les paysages. J’aimerais, un jour, retourner dans mes îles pour photographier les coupeurs de canne, les pêcheurs à l’Anse des cascades ou à Grand Gaube. Mais pas que. Peut-être qu’un jour j’aurais une opportunité. On verra.

 

En attendant, c’est dans un studio, en lumière naturelle, que j’ai retrouvé Kaluuna un samedi d’octobre. Parfois il convient d’être patient et de laisser mûrir les photos. Les laisser nous raconter leur histoire. Si on les écoute, un fil conducteur se met en place. Comme cette petite fable d’une femme peut-être folle ou sous influence de psychotropes. Qui est-elle ? Pourquoi est-elle ainsi. Tant de questions qui resteront sans réponse. Nos yeux ne voient que la confusion, le tourment.

 

La Miss donne l’impression d’être tourmentée, en grande souffrance. Ce qui m’a donné pour le coup l’envie d’une vraie séance sur ce thème, avec la camisole de force et l’aide d’une infirmière (si j’arrive à la convaincre). Ce serait amusant. À suivre cette année…

 

Comme j’écrivais ci-dessus, l’originalité est difficile. Je me promets pourtant un effort pour y arriver. J’essaye, juste pour voir. Mais ce n’est pas vrai. Les mots sont usés, légers comme le vent. Et je mens. Alors je préfère vous laisser avec ces photos. Elles s’exprimeront mieux que moi.

 

 

https://galerie.fyve.net/2016-2021/2020/2020_missK_1/

 

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