Je ne fais plus de photo

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai quasiment arrêté la photo depuis octobre 2020. La faute au Covid-19 qui a chamboulé ma vie. La vôtre aussi sans doute. Entre les interdictions de bouger, la fermeture des hôtels ou des restaurants et l’impossibilité de prendre l’avion pour aller quelque part ailleurs sur la planète… Cela fait plus d’un an que cette situation a débuté. Finira-t-elle un jour ? Je le souhaite. 

Mes thèmes de prédilection sont la photo de rue, les paysages et le studio. Faut bien avouer que pour les paysages, je n’ai eu longtemps que Paris à me mettre sous la dent. Or, si j’aime cette ville, elle me sort par les pores à force d’y être enfermé. Je rêve de partir, mais on ne m’a pas laissé le choix. Dans cette ville, je n’arrive plus à rêver, longtemps coincé par un périphérique et un couvre-feu respecté que par les idiots du village. Dont je fais partie, vu que je l’ai respecté, contrairement à de très nombreuses personnes. Et ce n’est pas le resto clandestin qui s’est « ouvert » dans mon immeuble qui va me redonner la foi. Bien au contraire quand je les entends hurler, rire, faire du bruit jusqu’à 3h du matin. 

Ma dernière prise de vue en studio remonte au 10 octobre 2020. Avec les bulles sanitaires et autres gestes barrières, tout est là pour annihiler les envies de shooter des gens en studio, endroit clos par excellence. J’aurais pu au moins continuer la photo de rue, mais rien de plus déprimant que de photographier des gens masqués. Ma série « Paris la nuit » est aux oubliettes depuis longtemps. Comment la réaliser alors qu’à 19h tu dois être chez toi ? 

Retrouver le feu sacré, tel est mon but en ce mois de mai 2021. Presque par tous les moyens légaux. Pour se faire, j’ai même tenté la photographie de fleurs, ce qui ne m’emballe pas outre mesure… J’attends beaucoup des 45 prochains jours. À suivre…

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