Les vacances et moi, under control

On m’a dit : « Il y a longtemps que tu n’as pas écrit de chronique« . Ce n’est pas faux puisque la dernière remonte à l’année dernière. Sauf que pour écrire, il faut un sujet. Or, écrire sur le vent ou l’absence d’idées, je crois que j’ai déjà donné dans le passé. Alors, quel sujet ? Pourquoi pas sur les vacances ? 

Certains se décident au dernier moment et partent bille en tête sans préparation, sans fil conducteur. D’autres préparent tout de manière extrêmement méticuleuse, avec des journées millimétrées. Je suis entre les 2, avec un gout pour la planification assez avancée. Mes vacances, il faut que je sache à l’avance où je vais, quand je vais et où je vais dormir. C’est ainsi que pour mai et juin prochains, tout est déjà bouclé, que septembre est en bonne voie et que je réfléchis sérieusement à avril prochain. Oui, une année pleine à l’avance, surtout quand je pars loi et/ou pour plus de 4 jours. Certes, pour beaucoup, cela laisse peu de place à de l’improvisation. D’une certaine manière, c’est le cas, mais uniquement sur le cadre. Le contenu peut varier, changer. Il y a des choses que je veux faire, des jalons « obligatoires », mais peu importe l’ordre. Et si de nouvelles choses à faire se glissent, allons-y !

Pourquoi ?

Me projeter aussi loin me fait en fait tenir debout. Un burn-out m’a obligé à revoir mes priorités il y a quelques années. Désormais, je prends du temps pour moi, du temps que je peux contrôler. Malheureusement, l’année 2020 a été catastrophique sur le plan moral. 2021 nous a moins étranglé, sans plus. 2022 s’annonce meilleur avec déjà une semaine au soleil dans la besace. 

Avoir le contrôle sur mes futurs congés serait donc une tentative de mon cerveau pour retrouver des influences sur ma vie. En sachant où et quand partir, j’ai l’illusion de maitriser à nouveau mon destin. De croire que la solution a nos interrogations est en nous. D’être positif. Malheureusement, on n’a pas le contrôle de notre destin ni la maitrise des évènements, que l’on médite, prie ou pas. Cela aide à trouver la sérénité, ce qui est déjà pas mal. En pratique, plein d’évènements sont susceptibles d’influer, comme une guerre.

Peu importe, je me prépare… aux vacances !

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