Quand je vois une page blanche sur laquelle je dois mettre des mots, c’est souvent pour moi un enfer. Et tout cela pourquoi ? Parce que j’annonce une nouvelle galerie !
Y’a de quoi rire. Car au fond, il suffirait d’écrire, dans un style télégraphique, que je propose au visionnage de nouvelles photos prises en studio en compagnie d’une mannequin charmante. Ensuite, après avoir mis le lien et un extrait de chanson, j’aurais mis ma traditionnelle phrase de fin selon laquelle j’annonce que vous êtes bienvenu dans mon monde. « Atcha’O bonsoir » (© les guignols de l’info), le mail part à travers le zéphyr vers vos boîtes aux lettres. Mon calvaire prendrait fin. Trop facile, trop simple.
Je pourrais aussi vous donner de mes nouvelles, comme quoi tout va bien, malgré le moral traditionnellement en baisse du mois de janvier. Ben, c’est que j’aimerais vous y voir ! Pour un gars du soleil… Tu te lèves il fait nuit. Tu pars au boulot il fait nuit. Tu arrives au boulot pour t’enfermer dans un openspace alors que le soleil montre le bout de son nez. Tu pars du boulot il fait nuit. Et quand tu arrives chez toi, c’est comme pour Félicie, il fait nuit aussi ! Ce n’est vraiment pas drôle. Mais à part ça, je vais bien, c’est promis. Au bout de 20 ans, j’ai trouvé la technique pour survivre… Suffit de partir au soleil. Sauf que cette année, il existe un machin qui freine les déplacements. Mais tout cela (mes états d’âme et tutti quanti), cela ne vous intéresserait pas. Je comprends.
Non. J’essaye de ne pas verser dans la facilité. Je me mets alors devant mon clavier et je sue bec et ongle pendant des dizaines de minutes juste pour aligner quelques mots. Surtout quand ils ne veulent pas sortir. Pourtant, je vous promets que j’essaye. Car, parait-il, écrire, ce n’est pas compliqué. Il suffirait de trouver des mots « tout bêtes », qu’on fond d’un texte simplet. Oui, ben non, ce soir, je n’y arrive pas. Alors…
