Je me suis renié car les choses ont bougé plus vite que j’aurais cru. Pour Noël, changement d’ordinateur. Exit mon MacBook Pro 16″ Core i9 avec ses 32 Go de RAM et son SDD de 2 To. Bonjour… mais à quoi ? Pour une fois depuis longtemps, le choix de son successeur n’a pas été aussi évident que les fois précédentes. Cette fois-ci, ce ne fût pas pour des raisons pécuniaires, comme il y a une grosse quinzaine d’années. À l’époque, j’avais opté pour un MacBook 13″ noir après le presque décès de mon MacBook Pro Titanium. Cette fois-ci, le choix a été plus compliqué que prévu. C’est la faute à Apple !
Premier élément
Pour la première fois depuis longtemps, Apple propose la même puissance entre ses modèles 14″ et 16″. La diagonale-écran n’est plus LE critère principal si on désire un ordinateur puissant. Or jusqu’à présent, plus la diagonale était grande, plus la puce était puissante. Le modèle 13,5″ étant toujours condamné à des puces i7 au mieux, le choix du 16″ était obligé pour disposer de la meilleure puissance. Comme ce n’est plus vraiment le cas, j’ai donc pu pour la première penser à l’encombrement.
Deuxième élément
La puissance des puces. Disposant d’un Mac mini M1, j’avais pu me rendre compte que la puce Silicon était puissante, très puissante, du moins avec le logiciel Adobe Lightroom. Pour certaines taches, j’avais obtenu les mêmes temps d’exécution entre le Mac mini M1 et mon MBPro 16″ i9, alors que la couche Rosetta 2 était utilisée (la version de Lr n’étant pas alors « universelle »). On peut dire que ce jour-là, je n’ai pas fait le fier. Quand Adobe Lr est sortie, les performances se sont accrues et j’en ai pleuré.
Les puces M1 Pro et M1 Max destinées à la première fournée des Macs version pro ne pouvaient donc que proposer des performances encore supérieures.
Mes choix
Rapidement, je me suis rendu compte que les critères de choix n’étaient pas, dans mon cas, si nombreux. LE choix entre 14 et 16″ s’est terminé en faveur du premier, pour des raisons d’encombrement et de poids. Finalement, je suis assez peu nomade et chez moi, je dispose d’au moins un écran externe. De fait, l’écran du portable n’est utile que quand je pars avec le Mac. Pour les déplacements courts (2 à 4 jours), l’iPad mini de dernière génération suffit aussi bien pour les activités usuelles que pour la copie et la première visualisation des clichés. Et si le déplacement est plus long, 1 kg en moins dans les bagages, ce n’est pas plus mal !
La mémoire tout d’abord. Même si 16 Go sont extrêmement confortables, la mémoire étant très bien gérée, j’ai préféré opter pour 32 Go. J’ai toujours une quinzaine d’applications ouvertes et l’idée que l’ordinateur se sente à l’aise m’a séduite.
Le SSD ensuite. LA vraie interrogation. Prendre moins de 1 To n’était pas envisageable. Avec 0,8 To de données sur 2 dans mon 16″, le minimum envisagé était donc la même capacité. Ou plus. Là, le cout d’un 4 To m’a arrêté.
La puissance, enfin. La M1 Pro dans sa version intermédiaire (10 cœurs CPU, 16 cœurs GPU, 16 cœurs Neural Engines) est largement suffisante pour mes activités photo. Le peu de vidéo que je fais ne nécessite pas un autre investissement.
Un point sur le lecteur de carte SD au standard SDXC UHS-II. Nombreux ont été les « spécialistes » à regretter un choix d’Apple « déplorable », le standard UHS-III ayant été finalisé. Sauf qu’on ne trouve pas en vente ces SD UHS-III… De plus, au vu des prix des UHS-II deux fois plus chers que les UHS-I, on peut craindre un tarif prohibitif pendant quelques années. La décision d’Apple n’est donc pas aberrante.
Commandé le 6 novembre, arrivé le 24 du même mois, cela fera bientôt un mois que j’ai mon nouveau joujou. Je peux désormais mettre en vente le précédent.