[Prise en main] Pentax K-3II

Le K-3II est la copie quasi conforme du K-3. Extérieurement, il est la ligne inaugurée avec le K-7 et, ma foi, il s’agit d’une ligne réussie, qui permet une bonne prise en main, confortable.

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(© Ricoh Imaging)

 

Pentaxiste dans l’âme depuis de nombreuses années, je ne trouve guère de reproches à faire à ce nouveau boîtier. Certes, il est dommage de ne pas avoir profité de l’évolution pour proposer un écran orientable. Mais en dehors de cela, Pentax signe, avec le K-3II, un boîtier expert convaincant.

Ce qui est appréciable, c’est de pouvoir changer rapidement les paramètres du boîtier, sans chercher. Le pouce, l’index et le majeur de la main droite suffisent pour effectuer les actions nécessaires. Les 2 molettes (sous le pouce pour l’une et sous l’index pour la seconde) permettent de modifier à la volée, et cela, sans se référer visuellement au boîtier, les principaux paramètres selon le mode dans lequel on se trouve. Avec l’habitude, c’est particulièrement fluide.

 

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Château dans la Loire

 

Côté construction, c’est du solide. Conçu pour être résistant aux intempéries, il encaisse les averses sans broncher. Pratique. Le boîtier en magnésium et le châssis en acier inoxydable sont solides. Mais avec ses 785 g (batterie et carte incluse, hors grip), ce n’est pas un poids plume, surtout quand on ajoute des objectifs qui pèsent également.

Le mode rafale permet de prendre des photos à une cadence de 8,5 images par seconde. C’est suffisant dans bien des utilisations, y compris pour la photo sportive ou animalière.

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Partie de pétanque

 

Si l’autofocus est celui du K-3, le système de stabilisation mécanique a progressé avec son frère. Le gain s’élève désormais à 4,5 vitesses d’obturation.

On note la disparition du flash pop-up interne. Ce n’est pas une grosse perte à mon avis, car je l’utilisais que rarement. Néanmoins, cela va précipiter l’achat du dernier petit flash, plat et mince.

À la place, le module GPS +Astrotracer a été intégré. Avec un impact direct sur la consommation batterie. utilisation parcimonieuse à prévoir… ou alors, acheter des batteries supplémentaires !

Le procédé Pixel Shift Résolution fait son apparition. Il permet d’obtenir des images de meilleure qualité. Ce procédé, conçu pour dépasser les limites de la matrice de Bayer (système permettant au capteur de « voir » les couleurs) doit permettre l’obtention d’une image dite haute-résolution. Pour ce faire, Pentax utilise les possibilités de microdéplacement du capteur pour prendre 4 vues et les fusionner en une seule photo de 24 Mpx. Pas encore testé à ce jour. Mais attention, trépied obligatoire, car il ne faut pas bouger.

Le K-3, toujours en vente, est un excellent boîtier. Le K-3II l’est tout autant. Une réussite qui s’inscrit à la fois dans la continuité de ce que Pentax sait faire, tout en améliorant l’existant et en apportant de nouvelles fonctionnalités. Certaines caractéristiques présentées figureront sans nul doute dans le boîtier Full Frame prévu au 4ème trimestre 2015. Le capteur est correctement maîtrisé par Pentax et produit d’excellentes images.

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café parisien

 

Pour un article plus détaillé, rendez-vous ici.

 

© fyve texte & photos – juin 2015

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