HDD ou SSD ? Mais que doit-on choisir comme support à nos données ? Quelques éléments de réponse…
Je n’insisterais jamais assez sur l’importance du stockage et de l’archivage de vos clichés numériques. C’est beaucoup trop facile de les perdre.
Le disque dur mécanique (ou HDD pour Hard Disk Drive) a désormais du plomb dans l’aile suite à la montée en puissance des SSD (Solid State Drive) et surtout leurs baisses de prix. Néanmoins, il garde un avantage indéniable, celui du coût du giga-octet. Un HDD de 4 To coûte environ 100 €, son homologue SDD verra son tarif démarrer à 400 € (pour le bas de gamme).
Tant que cette différence de prix n’évoluera pas vers une parité, les HDD resteront la meilleure option pour les photothèques gavées de RAW. À l’instar des miennes, dont la principale qui s’approche désormais des 5 To ! 85 Go pour la période 2000-2009, 3.5 To pour 2010-2019 et déjà 1 To depuis 2020
Évidemment, si je pouvais utiliser pour mon stockage principal du SDD, aujourd’hui je n’hésiterais pas. Mais mon budget n’étant pas extensible à l’infini, le disque dur traditionnel demeure le choix numéro 1 pour les originaux et les différentes sauvegardes.
Par contre, pour toute ma production récente non encore traitée et surtout pour les catalogues Lr, le SSD s’est imposé. Le confort est incroyable, les divers temps de latence liés au redémarrage des HDD et aux accès des données disparaissant comme par magie. Sans éléments mécaniques, les vitesses de lecture/écriture des SSD ont augmenté considérablement. Avec à la clé un accès fluide et rapide. Le remplacement de l’interface SATA par la NVMe accélère ces débits, faisant du SSD l’avenir.
Le coût de la mémoire flash diminuant, à un moment le transfert HDD vers SSD du stockage principal deviendra économiquement possible. Mais pas tout de suite, il faudra attendre quelques années. Les sauvegardes resteront sans doute sur HDD plus longtemps.
